TYPES ET PHYSIONOMIES par DAUMIER
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Memart 72r B
t 41 rhwr
Lth Desteurhe 24r Parad
-Quelle est votre opinion sur cetle eau.de vie
Elle est excellenfe!
Elle coute un frane le petit verre
Alors je ta tronve un pen salée
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tritengt ont éd dressis en plein vent pour le sacre des Ca-
pétiens: aujourd'hui l'art dramatique a des palais; mais
qui sait ee que l'avenir lui réserve?
En etendant l'expérience de la liberlé prochaine, si le
thedtrd gagne, la rue n'a ries perdu. La roe a toupours
ses Pierre Gringoire et ses Esmeralda, ses téoors qui vont
jeser innt de cavat nes au vest, ses cafés-chantans eù l'o-
ra ett en germe et ses ballets qui se dansent sur un tapis
élalé au hasatd
..
Il ya des marnhinds de ptits gievut qui gzent cen
mille franes,-Q de repas an poein air co fait eosaomi
que fait supposer
Ponr lhomme qui métiie, la tun sn change en un cabi-
net d'tude
Si vous toos neomence sar les anais, wous y reneontre-.
rez souvent un aca semicien, M. S, ou M. G. mirchant à
gran ts sas, on iere ouvert a la nain, re se seciant ni
de eharbonni rs ni des votures et marchant toujours
froisse, eetabousse, bogeuié, heutté, mais heureax do
metire le temps et le sole à profit, Ouon Jui demanie à
intrepide Ireirar qu-lle est la ds-iane de lan ds bois de
Bulogne à la rivèm des Minimes de bois de Vincenoes, il
est bimme h vous repondre 1
Drus onts pages in-octavo, monsieur
Il y a aussi de gins qui écrvent dans la ror, mais en ne
sont peus des poits comme le vinut R-can ni des observa-
teurs aimme Soastien Mercler, ce sont bes faetours de la
poste ast leltres, Yous les royrz marcher la plume à la
main, traçant des chilfres, des signes cabatistegors sor les
missives qu'ls font cireuler. Lnir b le de eair et de fer-
blane seri de poplire, A quee secrets d'amour, d'alfaites,
de votegei, de daris, de proces, d mariages et do testa
tameris be touchent-is pas ains sans s'en duuler
Il est done vai encori qin tous les inystires de la société
actuelle sejourneht dass la rue,
L'homme qui fait sa fortune dans Is ron n'est pas un type
disparu, A la manière da carlin, foi-onne tout auosr de
nous Est-ce qu'es ne voit eas a tout insant sir ies murs
l vindle afiche. les veilles formules:-Portefesitle per
de réesmpense e, oa b on: 'eat miile franes peri,
eingt eing mille franes de récompreve?-1 y a ie shilo
Sopne qui trouve un disnant et qui le dépose au baresa de
la polioe; it y a un autre philosohe qui le truve et qui
le ginte pour tul e'est mene une varné teucoup ptus
cummune,
Nous avons enrore les gss qui se font éersrt poar vivre
Dans or cas là, chaque embro desent unn branche de ea-
pital, Ls roue du tilbury e-t pour oes gaillards ta rue de la
Fortase. Un de os iedssrieis, aupurNh petit rener à
VileAvray, cà il callee dchs, reanit part ds sa
petite famil, , au dessert, il no inauque jamais de aire
Mes enfass, quand on sait son metier et qu'on a ua
bon avocat, on doit se retirer avec mille ecus de rentes,
après avoir été écrasé quatre fois
Dans cette seconde moitié du dix-neaviéme siécle, les
femmes vivent moins chez elles qa'en plein air. N preae
pas robseration en mauraise part; cest une sote à mettre
sar un agetida et voila tout. Ss Luis XT on se montrait
à an petit nombre d'intimes à la sertie du boodoir, dont
on faiseit une sale d'eserime. En 1864 à qeoi bun avoir un
b plomagey s on n'est poor i faste voir à la foule ? Les
femmes vont au bis en caleche o h cheval Ls femmes
sont en majorité aux coarsesdu bois ds Vinonnes. Sous ia
Vodte des grants arbres il n'y a plus de differences sour
elles. La jolie le lilellres da pays Bredi oblie sa mss
ende comme la duch-sse des nobies faubourgs pens de
vie Son salon. Toutes n'ont qu'un soici : exh-ber on char
mant maseau en public, en prin air, en plea solest, tent
il esi vi que ravenif ne soi plus gúe pour le grand jour,
A propos des dereères cours's M de tan bau hom, i
fort affiorié et une femme jeaue quoque veuve) dissst à
une pfrente:
-M curios Mn m's poode à cetta euhun, J'r avais uts
mise extravagante, parce que je eroyais que c'eiait de mode
en oet enirot. En eflt la b zarmrie de mon costume a
stogaliérement reussh beux ennts mestieurs droie frés oht
bragut ieurs lorgnons sur ma voiture décoatv rue, o dont
je n'at pd qu'tre infiniment latice, les mêmes vingt fois
en leur vie m'avaient rencuntree sans faire attention à moi.
Il n'y a plus que la vie cn plein air
..
Aujourd'hoi qu'il existe dans Paris une masse de pris de
drut midces d'habitaus, combinn y en a-1-i qei ne pren
nent leurs repas qu'en plein yret comme Irs lazzarsai de
Napes Ua boh tiet pour ne ried dire de trop.
Tous ies ourriers des halles prenns le matin leur café
4 It; b eher ne mange pas ailleuts gue sur son ségn
ies itrasiers, qui eomtent ornt mude us pour ie malns
dlurnt sar une potre ou sur une pterre comme un naturel
de l Puryhésid. Lamatdut de sp clatles dine & la juese
da theaird qu'l affeeionne, le gastnonome allardé soupe
avee Be l kalEhee au bons endroies,
Il y aurait sans doute beaueoup à explorer encore à pro-
pus de Is vie en plein air, mais il faut saToir so borser
otuirin, art fortuse, pottique, feligion, litératare,
Rnm, thistre, tout a pour ventabie terran la rue,
thesire de toute rero ution et berceau de toute lberlé,
El, cho ba, e Pahssen a eonstaaimeot à la baRche
et dans Ispnt une crainte:
- ne faut ps, dit-l, qusj me tracre sur 1s pard
Har
PLIBEST AEDERRAND
Fra eL