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91.
1870
1852
Ah r
Ça
prendra til
battre le pourvoi : Son silence persistant pendant douze
mois, a dit M Jplien de Larnac, chargé de soutenir le sus-
dit pourvoi, est un silence caleulé: il dit clairement que
Co fabricant est bien obligé de faire entrer dans son ate
lier et son magasin et d'en faire sortir des produits de sa
profession, Or, toutes ces allées et venues ont inquiété la
propriétaire et lui ont paru
Cest iei le eas de citer un opuscule en sers intitulés
Propos de justice, d'un jeuno avocat qui a signé sa bro-
chure du pseudonyme Phoges Eugène.
En effet, un des sujets trajtés par le poéte est le Jury
en matière correctionnelle, et voici ce qu'il dit du jary s
mont clandestin, si bien qu'a avoriser un déménage- le défendeur pressent sa défaite et que son seal bat est
d'en retarder l'échéance.
beau jour elle a obligé son
Au nombre des moyens présentés à l'appui de la de-
mande, l'avocal a eité la corraption par dons et promesses
locataire à lui yerser 1,000 fr. ayant d'autoriser la sortie
d'un camion de marchandises, bien que les six mois d'a
vance de loyer fussent payés.
Une première fois M. Carrière subit cette exigence, mais
upe nouvelle opposition s'étant produite à la sortie d'au
tres camions et voitures. il n'a pas voulu se mettre sur
le pied, avec un loyer de 550 fr., de verser une garantie
de 1,000 fr. à chaque livraison de marchandises qu'il fe-
rait, et il a assigné sa propriétaire en référé.
Il a, comme bien vous pensez, triomphé de la prétention
grotesque de la brave dame, et a été autorisé e à vaquer
librement à son commerce, à sortir les marchandises qu'il
Est-ce qu'il ne peut pas apporter ses lumières,
Un esprit souple et droit dans semblables matiéres,
Connaitre des abas de la peve iastructe
employée par Ganesco
Un jour, voyant un eultivateur de la commune de
Deuil, seul au milieu de son ehamp, il l'aborde sans té-
mojo; il décline ses noms et qualités; il lui remet cinq
frars sous la condition de voter pour Ganesco, et de peur
que le paysan n'oublie le nom du donate ur et ne vpte pour
son concurrent, il enveloppe loffrande dans une carte
portant ces mots : a Ganesco, candidat da peuple.
Un autre jour, jui qui se proclame indépendant, il se
rend chez le commissaire de police d'Enghien et lui de-
Prendre une part active à chague-
Ou, que linsiruction, poar Afe plus compléte,
u jary, cesse d'ètre secrète;
Comme publiquement a lieu leur jugement;
Et l'on n'entendra plus sur le banc des gendarmes
Des préyenus conter avec des youx en larmes..., elc., etc.
Mon dieu, moi je trouve la pensée très bonne; mais
quelle drôle d'idée quand il était si simple de dire tout cela
en excellente prose, de donner essor à la muse sur un su-
