EN CHEMIN DE FER
Lth Destouches,y8,r Paradi Pre
Martinet 179 Rival et 61r Vvieane
La figure de ce Monsieur ne me revient guère
La tele de ce Voyageur ne m' inspire aucune confiance
Aussi, pour rompre avee ces dames, nous vous conseil-
lons de prendre le modéle de rupture n 1, il est moins
coûteux et tout aussi sår.
J'espre que tu te consoleras de mon départ.
Pense souvent à moi.
No 3.
A une biche (premier modéle).
Cette fois avant la signatare il y a des formules d'adieux
fort tendres.
Nota bent. Jamais la femme que l'on quitte ainsi ne
s'informera si vous passez en effet en Amérique, et elle ne
vous accompagnera pas jusqu'à l'embarcadére du chemin
de fer,
N 5
Je sais tout.
Tout est rompu entre nous
Inutile d'avoir des explications ensemble.
Suit la signature sans formule amicale.
Nota bene. Comme il est bien rare qu'une personne de
la categorie dont nous nous occupons maintenantn'ait pas
quelques reproches à se faire, on peut sans crainte lui
écrire cette lettre laconique quand mome on ne saurait
rien sur son compte.
Elle ne réclamera jamais.
Seulement elle ira arracher les yeux à deux ou trois de
ses bonnes amies, pensant que ce sont elles qui l'ont tra
hie auprès de son amant en pied.
Mais cela n'est pas votre affaire.
Vous demandez le moyen de rompre, nous vous l'ensei-
gnons; ne vous occupoz pas du reste,
Un troupier à wne cuisinière.
Ma Françoise de mon ame.
Que s'il n'était pas honteux de voir pleurer un troupier
français, je verserais prisentement d'abondantes larmes.
Que si je commence ainsi, que c'est à seule fin de ter
dire qu'il faut retirer de notre ceur la fleche que l'amour
y avait plantée.
Les autorités supérieures nous défendent de continuer à
nous aimer,
Vous pouvez rester à Paris, vous marier, prendre une
autre maitresse, elle ne vous inquiètera pas.
Seulement elle se bornena à vous envoyer l'accusé de ré-
ception que vojci
Mon cher ami,
Ta lettre m'a fait bien de la peine. J'ai pleuré pendant
deux jours et deux nuits sans discontinuer
Je suis laide à faire peur.
Mais je ne veux pas te retenir puisque tu pars en Amé-
rique pour tes affaires. Ton avenir avant tout.
Si, pour ne pas me quitter, to avais hésité à r'éloigner
Je vais changer de garnison. Nous allons à Marseille.
Comme, étant dans cette ville, il me sera it impossible de
te donner rendez-vous comme par le passé, sur l'espla-
nade des Invalides, nous ne devons plus penser l'un a
l'autre.
n idola de mon Ame ane on n'est nos l'inconstanoe qui
